La chapelle Sint-Antonius Sluis
Jadis, il était possible daller directement du centre de Sluis à la Corbiestraat en vélo, en empruntant un petit chemin cahoteux. Ce chemin était familièrement surnommé « sjokkelpedje » (chemin cahoteux). Au fil du temps, ce chemin a disparu peu à peu avec la construction de nouvelles maisons, le large emplacement des rails…
Ruine
La ruine de la chapelle de Saint-Antoine se trouve sur la trajectoire de ce chemin souvent interrompu. En effet, la disparition du « sjokkelpedje » a entraîné la ruine de la chapelle. Ainsi, la petite bâtisse sest retrouvée encerclée par les jardins attenants. Grâce à lacquisition dune étroite bande de terrain dans la Pastoor Wuytsstraat, ladministration communale a pu réaliser une nouvelle voie daccès vers cette chapelle. Lacquisition dune bande de terrain dans la Pastoor Wuytsstraat était pour ladministration communale la première étape de la réhabilitation de la chapelle Saint-Antoine à Sluis.
En route vers le centre
Le sort de la chapelle délabrée et en ruine datant de 1898 était lié au « Sjokkelpedje », un sentier cyclable de plusieurs kilomètres qui reliait jadis Sluis avec le centre-ville. Lorsquon empruntait ce sentier depuis Sluis pour se rendre dans le centre-ville, on passait devant la chapelle Saint-Antoine (Heilige Antonius).
Depuis 1850
Ce sentier figure sur un plan datant de 1850. Jusquen 1950–1960, le sentier était emprunté par de nombreux jeunes cyclistes qui se rendaient aux terrains de jeux de Galbergen. Le sentier a disparu à cause des nombreuses constructions au fil du temps. Des tronçons sans début ni fin se trouvent encore ici et là.
À cause de la disparition du « Schokkelpad », la chapelle était de plus en plus encerclée, elle nétait presque plus accessible. Par lacquisition dune bande daccès, ladministration communale à lintention de rénover la chapelle en régie propre et de rendre le site attrayant pour les visiteurs.
Les outrages du temps et le vandalisme ont eu raison de la chapelle : les vitraux sont cassés, le plâtrage à lintérieur est effrité, le toit est moisi… À la fin des années 80, la Kamer voor Heemkunde (service du patrimoine) a été chargé denlever tous les objets de valeur de la chapelle et de les conserver jusquà une éventuelle restauration.